L'air ?tait froid ; les arbres, sur lesquels commen?ait ? poindre la faible verdure de mars, frissonnaient au souffle des derni?res bises de l'hiver, et un sombre brouillard s'?panchait sur la contr?e ? mesure que les rayonnements du soleil cou- chant s'?teignaient dans les nuages empourpr?s de l'horizon. Bient?t le ciel devint obscur, et des rafales passant sur la for?t pr?sag?rent une nuit orageuse.